mardi 25 décembre 2007

Premiere experience a trois

Bonjour cher lecteur, après avoir lu plusieurs aventures érotiques sur ce site je me décide enfin à vous partagez une aventure que moi et mon conjoint avons vécu il y a plus de 2 ans et qui a changé notre vie depuis.

Pour vous mettre un peu dans le contexte laissez-moi d’abord vous dire que moi Marie je vis avec Mike depuis maintenant 6 ans. Je suis grande et mince cheveux roux et de beaux yeux bleus et malgré mes 40 ans encore beaucoup d’homme se retourne sur mon passage en toute modestie. Mike est un peu plus grand que moi du type costaud épaule large et jambe forte et assez bien membré disons.

Nous vivons dans la belle ville de Québec au Canada et jusqu’à ce jour notre vie sexuelle bien que satisfaisante n’avait jamais sorti vraiment de l’ordinaire, si ce n’est que nous aimions bien fantasmer ensemble sur différent sujet mais sans jamais y accorder une grande importance.

Le tout a commencé un beau samedi après-midi de juillet à mon retour du travail. Lorsque j’arrive Mike et Alain un de ses copains depuis nombre d’années viennent de terminer certains travaux d’entretien sur notre piscine. Je connais Alain depuis que je partage ma vie avec Mike. Il a la même corpulence physique que mon chum et ils sont liés par une amitié qui dure depuis plus de 15 ans.

Je les salue et m’assoie à la table de parterre avec eux près de la piscine, ils me comptent leur journée et moi la mienne. Mike me verse une coupe de rosé et nous discutons tous les trois de bien des choses, au fait on rigole bien et on ne voient pas le temps passes.

L’heure du souper étant proche je demande à Alain s’il veut bien le partager avec nous, je lui indique que nous allons faire cuire de bon steak sur le grill et comme il fait très chaud nous mangerons à l’extérieur à côté de la piscine. Il accepte mon invitation et s’offre pour aller chercher du vin pour accompagner ce repas, offre que j’accepte.

Alain va chercher le vin Mike allume le grill et moi je prépare une salade. Lorsqu’Alain revient il n’a pas une bouteille mais deux Bordeaux. Dès son retour Mike dépose les steaks sur le grill et 10 minutes plus tard nous voici tous les trois à manger, boire et discuter. L’effet du vin commence à se faire sentir et on se sent tous les trois joyeux et la conversation tourne souvent autour de pratique sexuel et de fantasme.

Finalement vers 21 h 30 après qu’Alain nous ai raconté certains faits cocasses lui étant arrivés lorsqu’il était jeunot, aventure durant laquelle ses parents l’avait surpris dans la piscine nu avec la fille d’un voisin. Mike propose sans m’avoir consulter à Alain de prendre un bain dans notre piscine nu, il insiste sur le fait qu’aucun de nos voisins ne peut voir ce qui se passe dans la piscine. Alain accepte cet invitation et sans que ni l’un ni l’autre ne me dise ou demande quoique ce soit, les voilà tous les deux devant moi à se déshabiller.

Je ne sais pas trop comment agir quoi faire, ou regarder. Mais comme ni l’un ni l’autre ne semble avoir de pudeur pourquoi me priverais-je du plaisir de regarder, surtout Alain que je n’ai jamais eu l’occasion de voir nu. Il est d’ailleurs bien bâtit, épaules assez larges, pas trop de ventre presque pas de poils, des fesses rondes qui semblent bien ferme et un sexe comme celui de Mike et bien rasé.

Je dois dire que de voir deux hommes se déshabiller ainsi devant moi, sauter dans la piscine et s’ébattre ainsi me procure une chaleur au bas ventre. Ils s’amusent nus dans la piscine devant moi comme s’ils avaient toujours agi ainsi je peux voir leur sexe et leur cul à volonté sans qu’ils ne fassent aucun effort pour se cacher à moi.

Après quelques minutes ainsi Mike me demande si je veux bien aller chercher quelques serviettes, ce que j’accepte. J’en profite aussi pour ramasser les restes du souper et rentrer la vaisselle à l’intérieur. Je ne sais pour quelle raison mais lorsque je reviens j’ai apporté trois serviettes.

Comme je m’apprête à m’asseoir pour continuer à profiter du spectacle, Alain sort de la piscine et me prend la main il me regarde et me dit : ‘’ Tu devrais te joindre à nous Marie l’eau est très bonne’’. Je ne sais quoi répondre et je sens mon visage rougir. Je regarde Mike et il me dit :’’ Tu fais comme tu veux chérie’’

Alain replonge immédiatement dans la piscine et moi j’hésite un peu. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête ou à quel moment j’ai pris la décision. Mais me voilà debout et je commence par enlever mes escarpins, ensuite je déboutonne ma blouse et l’enlève. Je sais que tous les deux ont les yeux rivés sur moi et cela provoque en moi une excitation que je n’avais jamais connue avant. Je détache la ceinture de mon jeans et enlève celui-ci qui se retrouve à côté de ma blouse. Je suis en sous-vêtement devant deux hommes et je sens que me sexe commence à s’humidifier grandement. Je vois leurs yeux qui me regardent et machinalement j’enlève ma brassière et mon slip.

Je plonge et me retrouve entre eux. Je crois bien voir dans l’eau que mon petit streap a eu des effets sur les sexes de ces deux messieurs. Ni l’un ni l’autre n’essaie de me toucher cependant, et nous continuons ainsi à profiter de bienfaits de l’eau. Mais je ne peux m’empêcher de penser que tous les deux sont en érection et cela provoque un accroissement de la chaleur dans mon bas ventre.

Quelques quinze minutes plus tard nous sortons tous les trois de l’eau et nous asséchons. Comme la température commence à se rafraîchir un peu, je les invite à descendre tous les deux au sous-sol et leur dis que je vais aller chercher de quoi boire un peu et descendrai les y rejoindre. Machinalement ils enroulent chacun leur serviette autour de la taille et prennent la direction du sous-sol. Je fais la même chose laissant ainsi mes seins à l’air libre, je me dirige au frigo d’où je prends trois bières fraîches, je les ouvre et les verse dans des verres. Je me sens drôle, mes tétines sont dures et je ressens une chaleur grandissante dans mon bas ventre.

Je dépose les verres sur un plateau, décide de ne pas aller me vêtir et descends rejoindre les gars au sous-sol. Ils sont debout tous les deux et discutent en lisant l’étiquette d’une bouteille de vin que Mike montre à Alain. Lorsqu’ils se tournent vers moi je ne peux m’empêcher de remarquer la bosse qu’ils ont tous les deux sur le devant de leur serviette.

Je ne sais pas ce qui s’est produit avec moi alors, mais me voilà déposant le plateau, et machinalement j’enlève la serviette autour de ma taille. En m’approchant plus d’eux je vois leurs yeux briller. Je dénoue leurs serviettes et me retrouve presque instantanément avec un sexe tout dur dans chaque main. Alain regard Mike comme pour lui demander son approbation, celui-ci se penche et prend un de mes seins en bouche, Alain fait de même et me voici avec deux bouches qui me dévorent les seins et leurs mains qui caressent mes fesses, mes cuisses et je sens doucement remonter vers ma fente dont la température ne cesse de grimper.

Je sens une main de Mike qui commence à caresser mes grandes lèvres, quelle douce sensation et puis un doigt à Alain commence à tourner autour de mon piton d’amour ouff, je me laisse porter. Doucement je sens la bouche à Alain laisser mon sein et monter dans mon cou ou il dépose des baisers. Puis finalement ses lèvres se pose sur les miennes, de ma langue je les goûte un peu, il me laisse le goûter ainsi sans chercher à provoquer quoique ce soit. Finalement nos langues se rencontrent et je sens la sienne pénétrer dans ma bouche et tourner autour de la mienne, quel délice. Sa langue qui explore ma bouche il a maintenant deux doigts dans mon sexe brûlant et Mike qui me caresse et embrasse partout.

Lorsque nos bouches se séparent je vois Mike lui indiquer un tiroir et Alain s’y dirige immédiatement et l’ouvre » Pendant que Mike m’embrasse et qu’il me dit combien il apprécie et qu’il veut que j’en profite je vois Alain retirer une enveloppe de condom du tiroir. Il a déchire en sort le condom et le déroule sur son membre bien droit. Il s’approche de nous, là il est derrière moi je sens son membre bien dur sur le bas de mon dos. Je repousse un peu Mike et me retourne vers Alain, je le pousse lui aussi et le fait s’asseoir sur un grand fauteuil au fond de la pièce.

J’embarque à califourchon sur lui, plaque ma bouche sur la sienne et là c’est ma langue qui explore sa bouche et sa langue. Mike est debout derrière et me caresse les seins. Je sens Alain prendre son sexe et tenter de le positionner à l’entrée de ma chatte. Je me soulève un peu pour lui faciliter la tâche, mais je ne le laisse pas me pénétrer. De ma main droite je saisis son membre bien dur à la base. Je ne laisse pas me pénétrer mais le colle sur mon sexe pour qu’il puisse en sentir la chaleur et l’humidité.

Quel sensation, je suis sur un homme nu et pendant que je l’embrasse passionnément celui-ci tente de se contorsionner pour pouvoir me prendre, moi je l’en empêche et pendant ce temps mon conjoint me caresse les seins et m’embrasse les oreilles et le cou et je sens aussi son membre tout dur dans mon dos.

Cette situation est tellement excitante, je n’en peux plus j’ai besoin d’être prise. Je ne sais pour quelle raison, mais tout en continuant à embrasser Alain, ma main qui lui tient la queue lui retire son condom et je le dépose sur son épaule, je me recule le regarde droit dans les yeux et lui sourit, il ne bouge plus lui qui il y a quelques instants se contorsionnait pour me prendre. Je me tourne la tête un peu vers Mike et ma bouche rencontre la sienne, sa langue me fouille comme rarement il ne l’a fait je sens son approbation. Ma main retourne saisir le sexe d’Alain et je place son gland juste à l’entrée de mon tunnel. Tout doucement je commence à descendre sur ce membre bien dur, je sens son gland séparer mes lèvres, puis je cesse d’embrasser Mike regarde Alain et me laisse finalement descendre son membre ne rencontre aucune résistance pour me pénétrer, je sens toute sa virilité à l’intérieur de moi, il est tout chaud et bien dur. Je sens bien qu’il veut commencer à aller et venir en moi mais je m’appuie fortement sur lui pour bien le sentir et bien profiter de ce moment. Que c’est bon j’ai quatre mains qui caressent chaque recoin de mon corps et je sens ce nouveau sexe enfoui au fond de moi un premier orgasme m’envahit rapidement, le plaisir est grand et je sens mon jus couler sur la queue de mon amant..

Après mon orgasme je reste ainsi quelques instants la queue d’Alain enfouie au fond de moi sans bouger récupérant et profitant bien du moment. Puis je me lève, je vois sa queue recouverte de ma mouille qui pointe vers le plafond. Il est un peu surpris de mes agissements. Je fais asseoir Mike sur un autre fauteuil et m’accroupit devant lui, je commence pas lui lécher les testicules pour ensuite enfouir son membre au fond de ma gorge, ses gémissements m’indique qu’il apprécie grandement cette caresse. Comme Alain n’a pas bougé je laisse un peu le sexe de mon conjoint me retourne la tête et lui dit :’’ Qu’est-ce que tu attends viens me prendre’’

Pas besoin de lui répéter l’invitation, il vient se mettre à genoux derrière moi et place son gland à l’entrée de mon tunnel. Encore une fois je le sens entrer en moi de toute sa dureté et toute la chaleur de son membre m’envahit. Il commence un vas et vient lent mais régulier, chaque fois qu’il recule je resserre comme par réflexe les muscles intérieurs de mon vagin comme si j’avais peur qu’il ne revienne pas, mais non chaque fois je le sens qui rentre de nouveau, je sens même ses testicules frapper sur me lèvres

Puis soudainement il me saisit fermement les hanches, je sens son sexe qui reste enfoui bien au fond de ma chatte. Mike se lève et va s’agenouiller à côte d’Alain, moi je sens le sexe d’Alain qui demeure bien enfoui en moi et qui commence à gicler, je l’entends gémir de plaisir, je sens sa semence se répandre en moi, je me surprends même à lui dire :’’ Vas y vide-toi donne moi tout ton jus’’ . Et pour être sûre que c’est ce qu’il fait et pour augmenter son plaisir aussi je contracte autant que possible les muscles intérieurs de mon vagin sur cette queue qui m’inonde. Lorsqu’il a terminé de jouir il reste quelques instants en moi, puis il se retire tout doucement et vient s’asseoir devant moi.

Aussitôt je sens la queue de Mike qui prend sa place, quelle sensation exquise, mon amoureux me pénètre avec vigueur pendant que mon sexe est encore plein du sperme de son meilleur ami. Devant moi je vois Alain encore bien dur, le sexe luisant de ma mouille et de son sperme, je ne peux m’empêcher d’y goûter. Mike lui continue son va et viens en moi, et il me décrit les sensations qu’il éprouve en me prenant ainsi, il me dit que ma chatte est toute chaude, humide et glissante. Je sens monter en moi un autre orgasme et puis j’explose, je jouis je suis sur une autre planète, mes muscles vaginaux se contractent sur la queue de Mike que je sens jouir en moi, je goûte ma mouille et le sperme d’Alain sur sa queue, je jouis fort, tous les muscles de mon corps tremblent, j’ai de la difficulté à respirer, je m’entends soudainement hurler mon plaisir. Le sperme chaud de Mike se répand aussi en moi, j’aime cela et voudrait que cela continue encore et encore.

Il se retire finalement de moi et viens s’asseoir à côté d’Alain, moi je redescend doucement de ma jouissance, mes muscles se relâchent doucement, je reprends mon souffle et mes esprits. Je sens leur semence qui commence à couler hors de moi le long de mes cuisses. Je me relève et vais m’asseoir en face d’eux, j’ouvre un peu les jambes pour qu’ils puissent voir leur jus couler hors de moi. Je regarde leurs sexes qui commencent à ramollir mais encore luisant de ma mouille et de leur semence. Ils semblent tous les deux ravis et moi je suis comblée, j’ai joui comme je ne croyais pas possible et bien que j’ai toujours aimé le sexe en ce moment je ne me reconnais pas. Je viens d’être satisfaite par deux mâles et je n’ai qu’une idée en tête recommencer. J’ai envie de revoir ces deux beaux en érection, les sentir grossir dans ma bouche et sentir leur semence se répandre en moi ou sur moi.

Cette séance de baise s’est prolongée jusqu’à ce qu’Alain doive rentrer chez lui auprès de sa dulcinée. Mais elle a été suivie par bien d’autre aventure que je prendrai peut-être un jour le temps de vous raconter si vous en manifestez le désir. J’aime bien aujourd’hui discuter de ces choses Mike aussi d’ailleurs. Donc si vous avez des commentaires à formuler n’hésitez pas.

Confession d'une femme mariee

En arrivant dans sa rue, je scrutais les maisons, tâchant de lire les numéros. Je ralentis, mais sans doute pas suffisamment, car je m'aperçus vite que je l'avais dépassée. Etais-ce un acte manqué ? Et si je continuais simplement ma route ? Ma vie serait plus simple, je m'excuserais un peu plus tard, puis oublierais tout de mon impulsion.

Mais non, je n'avais pas été jusque là pour renoncer maintenant, après avoir fait l'essentiel, initié l'échange, révélé mon attente, et surtout affirmé avec force ma détermination, lorsqu'il avait hésité devant l'aveu de mon inexpérience.

Je fis demi-tour, roulant cette fois très lentement, trouvai la maison et me garai. J'éteignis le moteur, restant un moment sans bouger. Respirant à fond, je repris le contrôle de moi-même. Lorsque les battements de mon coeur se furent calmés, je descendis de voiture.

Je portais un tee-shirt et un jogging, vêtements correspondant à mon activité alibi de ce samedi là. Leur manque d'élégance m'embarrassa soudain, je regrettai de ne pas en avoir emporté d'autres, j'aurais pu me changer dans la voiture.

Je m'approchai de la porte, calme en apparence, et sonnais. Si personne ne répondait, je me demandais si le soulagement l'emporterait sur la déception.

Un moment plus tard la porte s'ouvrit, et je le reconnus. Il me regarda, un sourire chaleureux venant après l'instant d'identification, puis d'un geste m'invita chez lui. « Venez », me dit-il par-dessus son épaule, « il n'y a personne d'autre ». Je l'espère bien, pensais-je.

Je le précédai dans le salon, m'arrêtai, me retournai vers lui. Je surpris son regard encore baissé, détaillant ma silhouette. Lorsqu'il releva les yeux, la lueur, son désir m'arrivèrent comme un choc, me faisant rougir. Nous restâmes chacun à bonne distance l'un de l'autre, et j'évitais maintenant de le regarder en face.

Mon cerveau tournait à toute allure. Je me demandais ce qu'il pensait de moi, comment il jugeait l'indécence de ma démarche, tout que je lui avais révélé plus tôt. C'était terriblement embarrassant. Le silence se prolongeait. Pourquoi perdais-je mon temps?

Juste au moment où je me décidais à repartir, cherchant une formule d'excuse, il indiqua la porte de la tête et dit : « Allons dans la chambre ». Toutes mes pensées s'évanouirent, je hochais la tête et le suivit. Apparemment la décision avait été prise pour moi.

Sitôt le seuil de la chambre franchi, il s'excusa et ressortit, me laissant une fois de plus face à mes pensées, à mes interrogations. Comment cela allait-il se passer ? Discuter, avouer un vieux fantasme, accepter de venir à un rendez-vous était une chose, plonger dans la crudité de l'acte était bien plus difficile.

Je regardais la chambre, le lit, que j'avais imaginés pendant tout le trajet qui m'avait mené ici. Ce souvenir envoya un frisson d'anticipation et de crainte dans mon corps.

Finalement, il revint, une grande serviette à la main, ferma la porte. Il étala la serviette sur le lit. Cette fois il me regarda dans les yeux, puis dit, « et bien, allons-y ?».

J'eus un bref sourire, traversai la pièce en m'éloignant de lui et pris sur le bureau la première chose que ma main trouva un calendrier, essayant très fort de cacher le rouge soudain monté à mes joues.

Alors que je feuilletais les pages du calendrier, je le sentis s'approcher de moi par derrière. En apparence je l'ignorai, continuant à tourner les pages. Intérieurement, mes pensées s'étaient figées, concentrées sur sa présence de plus en plus proche. Tous mes muscles s'étaient soudain tendus.

Il se pencha sur moi, sa respiration légèrement audible dans mon oreille alors que nos corps se touchaient. Ma poitrine se contracta. Je prétendais toujours l'ignorer, mais commençais à me sentir trembler et pouvais à peine distinguer les pages du calendrier a travers mes yeux mi-clos. Sans avertissement il fit glisser ses doigts, légèrement, sur l'arrière de mon jogging, son toucher se propageant depuis la surface de ma peau, puis déclenchant le frisson de tout mon corps, me surprenant par son intensité et me faisant presque lâcher le calendrier. En me voyant vaciller, il rit, mais ne retira pas ses doigts. De mon côté, je continuais à feuilleter les dernières pages, ignorant le fait que je ne voyais plus rien.

Finalement, je reposais le calendrier, alors qu'il glissait maintenant une main sous mon tee-shirt. Il mit un bras autour de ma taille, puis son autre main glissa vers le cordon du jogging, qu'il entreprit de desserrer. Je me laissais aller, penchant ma tête en arrière sur son épaule, me relâchant, le laissant faire. Avec un peu d'aide de sa part, le vêtement dénoué tomba à mi-cuisses. Ses doigts se glissèrent dans la ceinture de mon slip, il le descendit doucement, ses deux paumes glissant sur ma peau, envoyant un nouveau frisson dans tout mon corps. Puis ses mains remontèrent, me faisant gémir, pendant qu'il soufflait à mon oreille un compliment sur les formes dont il venait de souligner les contours.

Une de ces mains glissa devant, atteignant un point sensible, pendant que l'autre continuait à effleurer ma peau. La double caresse était insoutenable de douceur.

Mordant cruellement mon cou, il inséra un doigt, propageant un choc à travers moi. Ma respiration s'intensifia alors qu'il explorait, mon être entier sous l'emprise de son toucher.

Je tendis les bras en arrière et rapidement détachais sa ceinture et la fermeture de son jeans, glissant ma main tout d'abord sur l'extérieur du muscle dur de sa cuisse, puis brièvement caressant sa chair déjà érigée. Je me tournai, déboutonnai puis enlevai sa chemise. Il me poussa vers le lit, où je tombais sur le dos. Mon pantalon et mon slip à mes genoux, je m'assis un instant, entrepris d'enlever mes chaussures, mais il ne me laissa pas finir.

Il se pencha sur moi, me repoussant en arrière d'une main ferme sur ma poitrine. La pression de sa main à travers le tissu était presque douloureuse, mais en même temps délicieuse.

Je tendis les bras, frottais mes mains de ses épaules vers le haut de son dos, le rayant légèrement, en travers de ses muscles lisses et durs. En réponse, il descendit son autre main vers mes genoux, remonta entre mes cuisses, me faisant m'arquer en arrière et soupirer de plaisir alors qu'il atteignait à nouveau les points sensibles, les explorait tour à tour.

Je brossais rapidement mes mains le long de ses flancs pour pousser son jean et ses sous-vêtements aussi bas que je le pus, puis reportais mon attention sur le devant de ses cuisses, remontant. Je le caressais sur sa longueur, comme vérifiant sa rigidité maintenant complète.

Sans avertissement, il déporta son poids et se laissa tomber sur le lit à côté de moi. Il retira complètement les vêtements restés accrochés à ses genoux. Je me penchai sur lui, mais il me repoussa. Avant de le poser à côté du lit, il prit dans la poche de son pantalon deux petits objets.

Je compris son attente, son impatience, je me figeai un instant, un bref retour de la décence freinant le désir primitif. Il me fallait maintenant repousser toute pudeur, et m'offrir. S'inquiéta-t-il de mon hésitation ? Il me prit fermement aux épaules et me retourna face à la serviette.

Je fermai les yeux. La peur, et surtout la honte étaient revenues, j'avais terriblement conscience de l'impudicité de mon attitude, de mes vêtements repoussés et ne cachant plus grand chose, lui livrant l'objet de son désir.

Je l'entendis déchirer l'enveloppe du préservatif, pendant que je tremblai plus fort que jamais.

Il caressa l'arrière de mes jambes, d'abord de haut en bas, repoussant mes vêtements vers mes chevilles, puis de bas en haut, une par une, puis pesa de sa main sur l'intérieur d'une de mes cuisses, l'écartant.

Il s'agenouilla derrière moi, ses pieds reposant sur mes vêtements distendus. Puis vint le contact froid d'un liquide qui coula sur ma peau, que ses doigts guidèrent avec soin et douceur.

Il se pencha sur moi, je sentis un autre contact, celui de sa main qui le guidait vers son but, la pression provoquant une crispation réflexe. Il me murmura de compter moi-même jusqu'à trois.

Je dis un, immédiatement.

La pression de sa main augmenta, pouce et index m'écartant fermement. Ma crainte, ma honte s'évanouirent tout d'un coup, la sérénité m'envahit ; je savais maintenant l'affaire inéluctable, ne tenant plus qu'à deux petits mots à murmurer.

Je dis deux. Il pesa sur moi, m'arrachant un soupir, m'infligea juste assez de douleur pour que la suite vienne sans surprise, s'arrêtant aussitôt.

Je dis trois.

Il appuya fermement. Je le sentis distendre mes muscles, franchir l'obstacle dans une fulgurance de douleur. Réfrénant un cri, j'exhalais longuement pour la contrôler. Le plus difficile était fait, il était déjà plus loin que tout ce que j'avais connu auparavant.

Retirant sa main dont le guidage n'était plus utile, il m'empoigna par les hanches, s'enfonça lentement. Malgré la peine toujours vive, je l'aidais, l'amenant au plus profond. Le tremblement de mon corps était plus violent que jamais... Enfin ! Il pesait de tout son poids, la plénitude de sa chaleur et sa force entièrement en moi, la pression de son ventre dur sur ma peau.

Il commença à bouger, lentement, rajustant son angle pour atteindre d'autres nerfs, et c'est alors qu'arriva la surprise, une chaleur, une onde qui se propagea, remontant autour de son membre, s'étendit puis rebondit de mon bas-ventre au contact de la serviette. Allais-je, en plus, y trouver du plaisir ? Avec au début de la prudence, j'amplifiais son mouvement pour prolonger la sensation, mon pubis glissant loin en avant, profondément, avant de revenir vers l'arrière chercher au plus profond le contact qui envoyait l'onde irrésistible, qui à chaque fois commençait à m'arracher des jappements qui n'étaient plus seulement de douleur.

Egoïstement, je me concentrais sur ces sensations nouvelles pour moi, la peine étant toujours là mais plus sourde, mise à l'écart par la montée du plaisir. Mon partenaire restait silencieux, bougeant peu, attentif à mes réactions.

Très vite mes fesses palpitèrent, mes hanches gagnèrent une vie propre, tantôt pressant mon sexe sur la serviette, tantôt se rejetant en arrière, le soulevant pratiquement pour m'empaler plus. Une goutte de sa sueur se mêla à la mienne, coula le long de ma cuisse.

Lorsque je jouis, j'enfouis mon visage dans la serviette pour étouffer un long râle rauque, les pulsations de mon orgasme autour de son membre semblant ne jamais finir, revenant, et revenant encore, toute volonté annihilée par l'abandon à mes sens, alors que ma conscience se concentrait sur ces quelques secondes éternelles qui justifiaient tout le reste.

Lui n'en avait pas fini. Libéré du souci de mon plaisir, il commença un va et vient dans ma croupe maintenant inerte, progressivement trouvant son propre rythme, à mouvements brefs, secs, de plus en plus forts, se retirant à moitié avant de revenir à fond, à chaque fois, me ramenant à la douleur, une douleur vive mais consentie que j'accueillis au début sans broncher, que seules les saccades de mon souffle trahissaient. Lorsqu'il accéléra, à son tour égoïstement soumis à la montée de son plaisir, et augmenta encore la violence et la sécheresse de ses poussées, mon souffle se transforma en plaintes, qui ne le ralentirent en rien.

Puis il s'immobilisa soudain, son visage dans mes cheveux, ses mains tirant à toute force mes hanches, écrasant ma chair sous la sienne, déferlant en moi.

Il resta sans bouger quelques instants, le visage dans mes cheveux, tandis que je caressais doucement son flanc.

Il se retira, sans doute un peu trop tôt, provoquant un nouveau pic d'une peine maintenant lancinante.

Je me lovais dans ses bras, confortablement, finalement en paix, pendant quelques minutes, tandis qu'il reprenait son souffle.

Le bruit d'une voiture qui passait nous rappela à la réalité, nous nous séparâmes silencieusement. Il réunit ses propres vêtements alors que je n'eus qu'à rajuster les miens, revenant en quelques secondes à une apparence étonnamment normale, comme si rien ne m'était arrivé.

Je le regardais s'habiller, à regrets. Puis il enleva la serviette, rajusta les draps, ouvrit la fenêtre.

Je rentrai chez moi, dans les jours qui suivirent la douleur qui ne s'estompa puis disparut que lentement me rappela de plus en plus doucement le souvenir de mon initiation.

Aventure coquine

Bien sûr que parfois, je repense à cette fameuse soirée. Je me dis et me répète que je fus d'une très grande naïveté; mais en même temps... cette soirée marqua la fin de mon innocence en tant que gamine. Pas tant en soi dans l'acte lui-même, qui n'a rien de particulier, mais plutôt dans sa signification profonde. Appelons ça la découverte des sens, l'émergence de la femme en moi, du désir que toute femme peut susciter.

C'était le temps de l'insouciance, allié à celui où l'on refait le monde, le temps d'une soirée entre copains... Nous étions trois inséparables compères, tous dans la jeune vingtaine... Mon amoureux, Hugo, son copain David et moi-même... J'étais follement amoureuse de Hugo, je ne détestais pas cette vie de bohême et j'adorais notre complicité à tous les trois.

Heureuse, insouciante, je l'étais... jolie... un tantinet impudique, peu et en même temps très consciente de mes charmes et mes atouts. Je cherchais à plaire certes... mais peut-être pas de la façon que j’emploierais aujourd’hui. Il y avait en moi cet amalgame d'ingénue et en même temps de confiance en moi.

Je portais les cheveux très longs, presque jusqu’à la ceinture, la taille découpée sur des hanches galbées sur lesquelles peu d'amants avaient encore posé leurs mains tremblantes... sauf Hugo et deux épisodes anecdotiques, dont je tairai le récit, tant ces exploits amoureux restent pour moi au ban de la banalité inhérente à l'adolescence.

En ces temps-là, je ne rentrais dormir que rarement au domicile familial, préférant le loft animé de mon amoureux et de son copain à la maison familiale, qui me semblait austère.

Cette soirée débuta comme bien d'autres. Nous revenions d'une soirée entre copains et mes deux compères et moi, on rigolait, on se moquait du monde entier, méprisant les bourgeois, les cons, refaisant le monde sur des théories glanées ici et là...

Nous étions tous les trois dans le living, affalés sur les deux canapés qui se faisaient face. Nous avions bu plus que de coutume tous les trois. Mon amoureux et moi, lovés l’un contre l'autre, nos mains se mêlant, nous entrelacions nos doigts... Sa bouche cherchait la mienne, la mordillait et moi je triturais sa lèvre inférieure à la limite du supportable.

David était face à nous. Habituellement, à ce moment, il s'éclipsait en douceur, sans que nous y prenions garde. Je ne sais s'il était complètement dans l'incapacité de se lever ou peut-être n'en avait-il aucune envie cette nuit-là. Mue par une force que je ne me connaissais pas, je regardais à l'occasion en sa direction, souhaitant par le fait même qu'il assiste à nos baisers. Prémice d'exhibitionnisme, de goût du triolisme, peut-être?... Mais en ce temps d'insouciance, je n'étais guidée que par un pur instinct animal, très féminin, qui s'apparentait à cette chaleur que je ressentais en mon bas-ventre.

David nous regardait toujours faire, sans broncher, feignant le non-intérêt, mais je vis très bien la bosse qui se formait peu à peu dans son jean. Pendant que mon copain dénudait langoureusement mon épaule avant de la lécher, un pur frisson de provocation me parcourut le corps à l'idée que je pourrais avoir deux langues qui me procureraient un tel délice.

J'avais une envie folle de faire l'amour et, voulant poursuivre nos petits jeux amoureux, je me baissai vers mon amoureux et lui chuchotai à l 'oreille que j'avais envie de lui, tout en arquant le dos à dessein, parfaitement consciente que j'offrais à David la vision de ma jupe qui remontait impudiquement sur ma croupe rebondie...

Moi, habituellement si peu sûre de moi, je me surpris par mon audace. Ma culotte s'humidifiait au fur et à mesure que je transposais mes gestes et que je les multipliais par deux, en fantasmant sur notre copain David qui nous regardait.

- Tu en as vraiment envie, n'est-ce pas ? Espèce d'insatiable ! railla-t-il.

- Tu veux que je te le prouve ? répliquai-je d'une toute petite voix, moins sûre de moi par la parole que par les gestes.

- Oui, prouve-le-moi, me nargua-t-il, en me repoussant légèrement.

Et il me dit doucement :

- Déshabille-toi langoureusement pour moi…

Et il ponctua sa demande d'effleurements de mes seins d'une main, pendant qu'il remontait lentement ma jupe de l'autre...

- Mais, protestai-je faiblement, il y a David...

N'osant le regarder ni tenter un regard dans sa direction… Tout à fait ébahie de la façon dont je pouvais mentir à mon amoureux, totalement excitée par cette situation nouvelle pour moi et interdite.

- Il a son compte, regarde-le, il est totalement givré... Peu importe… Fais-moi voir comme tu es belle, comme tu es femme dans la nuit...

Et sans attendre, ni mon consentement ni celui de David... Hugo enleva son pull et son jean prestement... et se retrouva nu sur le divan, le sexe bien dressé, frémissant, son gland humidifié et suintant de sa liqueur douce que je rêvais de porter à mes lèvres.

- Allez ma belle... Déshabille-toi pour moi… Fais-le pour moi... Tu en meurs d'envie… Allez montre-moi que tu as envie de mon sexe en toi, mérite-le... Sois chatte pour moi… Montre-moi la tigresse que tu sais être...

Et moi, enivrée de ces paroles et de mon pouvoir de plaire, je m installai face à mon copain, dos à David. J'entrouvris mon chemisier et, très vite, le laissai tomber en un bruit de froissement... Cette ambiance suave, interdite, m'animait d'une langueur et d'un désir que je ne me connaissais pas. Mon copain marquait chacun de mes gestes d'un mot de contentement ou d'un gémissement très caractéristique, témoignant que le spectacle lui plaisait au plus haut point. Alors, très sensuellement, j’enlevai les épingles de mes cheveux et ils cascadèrent sur mes épaules jusque dans mon dos... J'étais parfaitement consciente de n'offrir à David que le spectacle de mon dos… mais je me sentais si femme, si sensuelle dans la nuit, et j'étais tout à fait excitée à l'idée de pouvoir m'exhiber ainsi à David et Hugo à la fois.

Je pris mes deux seins dans chacune de mes mains et les englobai en les soupesant. Je voulais les rendre plus lourds, plus pleins, moi qui trouvai que mes seins étaient désespérément petits. Je titillai mes tétons doucement avec le bout de mon index, tout en ne pouvant m'empêcher de gémir doucement. De ma langue, j'humectai mes lèvres asséchées par ma respiration qui devenait haletante. Enivrée par tout ça, je fis glisser aussi ma jupe et bientôt me retrouvai nue...

- Tu es belle à faire damner un saint. Grrrrrr… dit-il d 'une voix rendue rauque par le désir… Tu es à moi... Tu m'appartiens. Viens me lécher, jolie petite allumeuse, dit David en se penchant vers moi pour diriger ma tête vers son sexe qui palpitait.

Je me mis à genoux entre les jambes de mon amoureux et je commençai par caresser l'intérieur de ses cuisses, très langoureusement… Je savais que David serait surpris de la façon dont Hugo pouvait s'adresser à moi lorsqu'on faisait l'amour… alors je poussai la chance…

- Hum… Dis-moi, qu'est-ce qui te rendrait fou de plaisir ?... Dis-le-moi… Je veux te l'entendre dire… dis-je, en effleurant de mes lèvres son gland et en léchant subtilement son suintement.

- Lèche-moi, prends-moi dans ta bouche comme une gonzesse, avale-moi, aspire-moi... me répondit-il, tandis que je posais mes lèvres sur son gland bien humidifié et que, de ma langue, je le titillai, alors que ma main avait pris possession de son entrejambe.

Ma bouche entreprit un ballet sur son sexe dressé, mes joues se gonflant et se creusant au fur et à mesure que de mes lèvres je pompais ce sexe que j'aimais tant. Je faisais exprès d'y associer des bruits de succion caractéristiques, que mon copain, tout à son plaisir, accentuait de râlements significatifs. Je le faisais dans un double but, le premier étant de provoquer David.

Ma position accroupie entre les jambes d'Hugo me permit d'initier un autre ballet que je dédiai secrètement à David qui nous regardait toujours, tétanisé par l'alcool ou par le spectacle. De ma main gauche restée libre, je descendis sur mon ventre très lentement et entrepris tour à tour de me caresser les lèvres et le clitoris. Consciente du champ de vision que j'offrais secrètement à David, mes doigts se mirent à aller et venir entre la raie de mes fesses, coulant vers mes lèvres pour finir sur mon clitoris dressé que je pinçai légèrement. Mes doigts tournaient autour de mon clitoris en un onctueux mouvement rendu possible grâce à la cyprine abondante qui s'écoulait de ma chatte.

Mon bassin se mit à onduler sous mes caresses tandis que je poursuivais ce double manège : pomper et sucer langoureusement mon amoureux, tout en me caressant très impudiquement pour l'autre homme de la pièce. Totalement excitée par cet amalgame de sensualité et de sexualité, je coulissai un doigt dans ma chatte détrempée, qui fut aussitôt aspiré par mon con qui en redemandait. Je recommençai, tout en prenant bien soin de sortir complètement mon doigt, pour que David puisse savourer que je me branlais pour lui, et introduisis deux doigts. Je refis le même manège avec trois doigts. Des soupirs s'échappaient de ma bouche, pourtant bien emplie par le sexe de mon amoureux. Hugo ne fut pas dupe et, prestement, me releva la tête et me dit :

- Viens sur moi, ma petite chatte, empale-toi sur moi… Viens bouffer mon sexe de ta chatte, me murmura-t-il à l'oreille, d'une voix rauque déformée par le plaisir.

Je me relevai très très lentement, langoureusement, sachant que David avait toujours la vision de mon dos. Je cabrai les reins, redressai le dos et écartai les jambes plus que de raison. Je fis halte dans cette position, le gland suitant de mon amant appuyant sur mes lèvres et mon clito, engorgés de plaisir. Je pris mes seins dans chacune de mes mains et les offris à mon amant en un geste symbolique. Ensuite, j'écartai manuellement la raie de mes fesses, tout à fait consciente que je le faisais uniquement pour David, cette fois-là.

D'un geste brusque sans équivoque, Hugo n'en pouvant plus, me prit par les hanches, enfonçant presque ses doigts dans la chair de mes fesses et m'empala sur son membre dressé. Je savais que j'allais jouir sous peu par ce seul et unique mouvement de pénétration, car les caresses que je m'étais octroyées à l'insu de mon amant m'avaient mise dans un état frôlant l'orgasme à chaque fois. Je sentais les secousses annonciatrices de l'orgasme me secouer. Je voulus signifier à David que je prenais aussi plaisir grâce à lui, grâce à sa présence muette, à sa respiration haletante qu'il tentait en vain de refreiner.

En même temps que le sexe de mon amoureux coulissait en moi par les longs et profonds mouvements de sa queue, je tournai la tête et regardai pour la première fois de la soirée en direction de David. Je pris les trois doigts de ma main gauche, avec lesquels je m'étais branlée pour David, et les introduisis dans ma bouche, mimant une fellation sur mes doigts recouverts de cyprine, mimant le sexe de David, que je rêvais aussi d'engouffrer en moi, léchant ceux-ci de façon non équivoque, jusqu'au moment où je sentis le premier jet de sperme, qui eut raison de moi. Je fus aussitôt secouée par un orgasme explosif, violent, à mesure que mon amant se vidait en moi. Mon bassin ondulait frénétiquement en tout sens, de ma gorge sortirent des râles, des grognements bestiaux, animaux, envahie que j'étais par les spasmes de plaisir qui déferlaient en moi. Mon amant dut me cramponner fermement aux hanches, jusqu'à ce que cessent ces frissons et ces délices liés au plaisir de l'orgasme. Il me prit de façon câline dans ses bras pour calmer la petite bête sauvage que je devenais sous les feux du plaisir. Nous restâmes ainsi quelques minutes.

Lorsque je repris peu à peu mes esprits, toujours empalée sur le sexe de mon amant qui perdait vigueur et forme, je basculai la tête vers l'arrière et entrevis David, qui feignait de dormir. L'honneur était sauf, mais mon imaginaire fantasmagorique et ma sensualité de femme ne seraient plus jamais les mêmes après cet épisode. Car j'avais joui, certes, par le sexe de mon amant en moi, mais surtout de m'être exhibée ainsi, d’avoir joué un jeu, pas si innocent que ça finalement, qui allait devenir les prémices de ma vie sexuelle future. Après tout j'allais avoir vingt ans le mois prochain.

lundi 24 décembre 2007

nove slike iz Cacka od Zlatka Radovanovica









tamara i dejan

Natasa iz Nisa